Nature

La métropole de Lyon semble bien décidée à profiter de son nouveau statut administratif pour préserver et développer la création d’espaces naturels sur tout son territoire. En 2018, la métropole lyonnaise, une zone urbaine dense, peut se vanter d’être composée à 40 % d’espaces verts, soit 12 000 hectares d’espaces naturels, 90 000 arbres et 200 kilomètres de sentiers nature. Voici une sélection de quelques-uns des meilleurs espaces verts de la métropole.

Le parc de la Tête d’or

Le parc de la Tête d’or est sans doute le plus célèbre de tous les parcs de la ville de Lyon. À lui seul, il occupe une surface de 105 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands parcs urbains de France. Vous pourrez même y trouver un lac sur lequel il est possible de ramer à bord d’une barque louée sur place.

Véritable écrin de verdure en plein cœur d’une ville agitée, le parc de la Tête d’or est un poumon dans lequel les Lyonnais viennent se promener, se détendre entre amis et faire du sport. Le parc accueille même un zoo gratuit dont les enfants raffolent.

Le parc a ouvert en 1857, la même année que le célèbre Central Park de New York, mais il n’accueillait pas encore autant d’activités. Depuis, des serres y ont notamment été construites et vous pouvez visiter une roseraie mondialement réputée.

Le parc des hauteurs

Le parc des hauteurs est une promenade à côté de laquelle vous ne pouvez pas passer lors d’un séjour à Lyon. Posé sur le flanc de la colline de Fourvière, il permet d’en gravir ou d’en descendre la pente dans le calme et la sérénité d’un parc urbain.

Le parc est accessible directement depuis l’esplanade devant la basilique Fourvière et vous n’avez qu’à suivre son étroit chemin qui serpente jusqu’aux berges de la Saône. Avant cela, le jardin vous mènera au cimetière de Loyasse.

Ce parc est particulièrement réputé parce qu’il forme une très jolie promenade qui vous permettra de profiter de la vue imprenable sur l’île à travers le branchage des arbres. C’est un endroit très calme où même les touristes osent à peine chuchoter.

Le grand parc Miribel-Jonage

Le Grand Parc Miribel-Jonage se situe dans la métropole de Lyon, mais pas sur le territoire de la ville de Lyon elle-même. Le parc se trouve au nord-est de Lyon, dans la ville de Vaulx-en-Velin. Le parc est gigantesque avec une superficie de 2 200 hectares ! Il est très important pour Lyon parce que son lac constitue la principale ressource en eau potable de secours de la ville.

Ce parc a été conçu sur une île qui fut elle-même créée par l’Homme au XIXe siècle lors de travaux d’endiguement du Rhône pour limiter les risques de crues. Le parc a, aujourd’hui encore, une fonction de zone inondable tampon pour éviter que la ville de Lyon ne souffre de trop fortes inondations en cas de crues importantes du Rhône et de la Saône.

Le parc de Miribel-Jonage est également une zone de protection du patrimoine naturel de la région avec de nombreuses espèces animales et végétales. C’est également une base de loisirs très importante, notamment sur son lac, mais aussi sur son terrain de golf. En été, un festival de musique du monde et un festival de musique et de théâtre de rue animent fortement le parc.

Le jardin du musée des confluences

Ce jardin est beaucoup plus petit que le parc précédent, mais il vaut tout de même le détour. Le musée des confluences est un musée récent qui est orienté sur les sciences naturelles et les collections d’arts et métiers. Sa pièce la plus célèbre reste sans doute le fameux squelette de mammouth exposé.

Cependant, si ce musée s’appelle ainsi, c’est parce qu’il se trouve au bout de la presqu’île de Lyon, c’est-à-dire là où le Rhône et la Saône se rejoignent. Depuis le musée, vous pouvez profiter de belles vues sur la ville quand vous sortez sur les terrasses, mais le jardin du musée qui va jusqu’au bout de l’île offre un panorama époustouflant sur ces deux grands fleuves et la ville.

L’espace vert en lui-même n’est pas particulièrement impressionnant et aucun aménagement notable ne justifie d’y passer l’après-midi, à part le musée bien sûr. Cependant, s’il fait beau et chaud, pouvoir s’asseoir au bord de l’eau et admirer la beauté de ce confluent suffit largement à justifier d’y passer au moins de longues minutes.

Le Parc de Parilly

On termine avec un autre parc de la métropole lyonnaise qui ne se trouve pas sur le territoire de Lyon. Situé au sud-est de la ville, le parc de Parilly est à cheval sur les communes de Bron et de Vénissieux. C’est un des plus grands parcs de la métropole avec une superficie de 178 hectares.

La construction de ce parc a germé dans l’esprit du maire de Lyon en 1927. Le projet sera lancé en 1937, mais le parc ne sera inauguré qu’en 1965, car la Seconde Guerre mondiale en aura évidemment perturbé la construction.

Le parc propose, en plus de ses immenses espaces verts, de nombreux aménagements, comme un hippodrome, un stade d’athlétisme, une dizaine de terrains de foot et une douzaine de terrains de basket. Dès 1927, le maire avait imaginé ce parc pour garantir une meilleure santé aux Lyonnais. Le parc dispose donc de très nombreux équipements sportifs.